Deux ans après sa première mouture, la réforme du bac connaît déjà des ajustements. Le contrôle continu est renforcé et les épreuves communes supprimées. Plusieurs experts et une partie des syndicats dénoncent un nouveau coup porté à l’Éducation nationale.
Après les révélations de Mediapart sur les problèmes de management à la direction de la communication du département de l’Hérault, la parole se libère. Treize femmes racontent leur souffrance au travail. Plusieurs d’entre elles mettent en cause le président Kléber Mesquida pour des violences sexuelles qu’il nie catégoriquement.
En 2015, leur mobilisation pour réclamer davantage de mixité avait fait les gros titres. Jeudi, se sentant exclus des débats, les parents d’élèves du quartier du Petit Bard, à Montpellier, ont marché « pour leurs enfants », convaincus que le Covid a creusé les inégalités.
L’école La Miranda a la spécificité de n’accueillir que des enfants de familles gitanes. Alors que l’Éducation nationale a multiplié expérimentations et dispositifs dérogatoires, le taux de présence plafonne à 40 %, avec une ambition scolaire quasi inexistante. Anatomie d’un « séparatisme » subi.
Emplois vidés de leur sens, « stress », « couloir de la mort », collègues « en pleurs »… Au service communication du conseil départemental de l’Hérault, l’entourage du président PS Kléber Mesquida se voit reprocher un management toxique. Documents à l’appui, une quinzaine de témoins rompent le silence. Pour la présidence, il s’agit de « manœuvres ».
Dans les quartiers populaires, du Havre à Montpellier, Toulouse ou Vannes, des familles tentent d’offrir « l’égalité des chances » à leurs enfants en choisissant le privé. À l’heure de la loi contre le « séparatisme islamiste », ces parents bataillent plutôt contre la ségrégation sociale.
Après avoir vécu une nouvelle intrusion dans l’école Georges-Bruguier au cœur d’un climat de guerre urbaine secouant son quartier, les personnels et parents d’élèves tentent de faire prendre conscience aux autorités de la gravité de la situation.
Mi-juin, l’école élémentaire Georges-Bruguier de Nîmes a été déplacée vers un centre de loisirs, pour échapper au climat de guerre urbaine qui secoue le quartier du Chemin-Bas d’Avignon. Intrusions, balles perdues, tirs nourris d’armes de guerre…
En gagnant Perpignan, Louis Aliot cumule deux « premières » : il fait tomber dans l’escarcelle du RN la première ville de plus de 100 000 habitants depuis 1995 et il fait basculer l’emblématique quartier Saint-Jacques dans son camp pour la toute première fois. Anatomie d’un vote communautaire.