En 2015, leur mobilisation pour réclamer davantage de mixité avait fait les gros titres. Jeudi, se sentant exclus des débats, les parents d’élèves du quartier du Petit Bard, à Montpellier, ont marché « pour leurs enfants », convaincus que le Covid a creusé les inégalités.
L’école La Miranda a la spécificité de n’accueillir que des enfants de familles gitanes. Alors que l’Éducation nationale a multiplié expérimentations et dispositifs dérogatoires, le taux de présence plafonne à 40 %, avec une ambition scolaire quasi inexistante. Anatomie d’un « séparatisme » subi.
Emplois vidés de leur sens, « stress », « couloir de la mort », collègues « en pleurs »… Au service communication du conseil départemental de l’Hérault, l’entourage du président PS Kléber Mesquida se voit reprocher un management toxique. Documents à l’appui, une quinzaine de témoins rompent le silence. Pour la présidence, il s’agit de « manœuvres ».
Dans les quartiers populaires, du Havre à Montpellier, Toulouse ou Vannes, des familles tentent d’offrir « l’égalité des chances » à leurs enfants en choisissant le privé. À l’heure de la loi contre le « séparatisme islamiste », ces parents bataillent plutôt contre la ségrégation sociale.
Après avoir vécu une nouvelle intrusion dans l’école Georges-Bruguier au cœur d’un climat de guerre urbaine secouant son quartier, les personnels et parents d’élèves tentent de faire prendre conscience aux autorités de la gravité de la situation.
Mi-juin, l’école élémentaire Georges-Bruguier de Nîmes a été déplacée vers un centre de loisirs, pour échapper au climat de guerre urbaine qui secoue le quartier du Chemin-Bas d’Avignon. Intrusions, balles perdues, tirs nourris d’armes de guerre…
En gagnant Perpignan, Louis Aliot cumule deux « premières » : il fait tomber dans l’escarcelle du RN la première ville de plus de 100 000 habitants depuis 1995 et il fait basculer l’emblématique quartier Saint-Jacques dans son camp pour la toute première fois. Anatomie d’un vote communautaire.