Un an après l’assassinat de Samuel Paty, des profs témoignent de leur enseignement

Encore bouleversés par l’assassinat du professeur d’histoire-géographie, les enseignants d’une ville moyenne de la région Occitanie, Alès, confient leurs craintes, leurs relations complexes avec des élèves biberonnés aux « fake news » et leurs espoirs. Leur colère aussi, à l’encontre d’un système éducatif qu’ils jugent inerte.

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Alès (Gard).– « Samuel Paty, c’est moi. Enfin, ça aurait pu être moi… C’est la première chose que je me suis dite », se souvient un enseignant* d’histoire-géographie du lycée Jean-Baptiste-Dumas. Pour mémoire, le 16 octobre 2020, Samuel Paty a été victime d’un acte terroriste en pleine rue dans la ville de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), après avoir montré les caricatures de Mahomet à ses élèves. Un drame à jamais gravé dans la mémoire de l’Alésien. « J’ai appris la nouvelle en rentrant du bahut après une heure de route… Ça m’a complètement abattu. Et j’ai pleuré. »

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