Le maire de Béziers a accueilli jeudi l’ex-ministre socialiste en grande pompe sur les planches du théâtre municipal. Pendant près de deux heures, les deux hommes ont affiché une amitié et une proximité nouvelles.
Marqué au fer rouge par l’agression violente de la jeune Samara le 2 avril, le collège Arthur-Rimbaud à Montpellier était en grève cette semaine. En cause : le départ prématuré d’une conseillère principale d’éducation venue en renfort au lendemain du drame.
Laura a été rouée de coups pour avoir embrassé sa petite amie en public samedi dernier. Le soir même, selon elle, la police a refusé de prendre sa plainte. La jeune femme s’en est émue mardi sur les réseaux sociaux. Le procureur et le préfet de l’Hérault exigent à présent que toute la lumière soit faite.
Les dessins devaient avoir disparu des hôpitaux au 1er janvier 2024, mais la résistance se poursuit. Pour les féministes, ces peintures perpétuent la culture du viol et l’impunité des auteurs de violences sexistes et sexuelles sur des collègues ou des patients.
À deux mois des élections, l’Alliance rurale accumule les erreurs et les défections. Le président de la Fédération nationale des chasseurs et ses collaborateurs mélangent la campagne aux activités de l’organisation, par ailleurs largement subventionnée par l’État.
Les directeurs diocésains de l’enseignement catholique privé sous contrat ont tenté de négocier un assouplissement de la réforme des collèges, en particulier sur la question des groupes de niveau. Selon plusieurs d’entre eux, certaines académies auraient accepté l’arrangement, alors que les textes réglementaires n’ont pas encore été publiés. Mais le ministère de l’éducation assure qu’« il n’y a pas d’accord ».
Le commune de Saint-Pierre-de-Colombier, au cœur des monts d’Ardèche, vit depuis plusieurs années sous la coupe d’une congrégation religieuse réactionnaire qui a réussi à infiltrer le conseil municipal. Menaces, emprise foncière, intrusions dans la vie locale... Plongée dans un village gangréné par l’extrême droite.
Farouchement opposés à la réforme du collège proposée par l’ex-ministre de l’éducation Gabriel Attal, le corps enseignant et les chefs d’établissement multiplient les courriers d’alerte. Ils craignent des classes disloquées, un bazar monstre et des élèves stigmatisés. C’est le dossier explosif à venir pour la nouvelle ministre.
Dans les cortèges, à Nîmes comme à Paris, la ministre Oudéa-Castéra a été conspuée. Plus profondément, la politique choisie par Attal et Macron, et notamment les groupes de niveaux au collège, est fortement critiquée.
Dans l’ex-Languedoc-Roussillon, l’extrême droite s’affiche sans relâche auprès des agriculteurs en colère. Berceau des révoltes vigneronnes, le Midi rouge, alors associé à la gauche communiste et socialiste, a tendance à virer au brun.
La ministre de l’éducation a remis la lumière sur les non-remplacements à l’école. Un peu partout en France, les parents déplorent des heures perdues et des élèves laissés à l’abandon. Malgré ses paroles fortes, le gouvernement ne répond pas à l’urgence.
En 2018, la ville a connu, à quelques mois d’intervalle, un attentat et des inondations meurtrières. Deux événements tragiques dont l’extrême droite s’est nourrie, jusqu’à ce que le Rassemblement national remporte cette circonscription de l’Aude aux législatives de 2022.