Violences sexistes et sexuelles Enquête

À l’hôpital, des médecins protègent encore les fresques pornos et sexistes

Les dessins devaient avoir disparu des hôpitaux au 1er janvier 2024, mais la résistance se poursuit. Pour les féministes, ces peintures perpétuent la culture du viol et l’impunité des auteurs de violences sexistes et sexuelles sur des collègues ou des patients.

Prisca Borrel et Caroline Coq-Chodorge

L’instruction est limpide : le 17 janvier 2023, le ministère de la santé a donné une année aux directions d’hôpitaux pour organiser le « retrait de l’ensemble des fresques à caractère pornographique et sexiste ». Seize mois plus tard, il en reste de très nombreuses : dans dix des trente-huit hôpitaux de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris, ou encore au CHU de Montpellier.

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