Journaliste indépendant, je travaille principalement à partir de techniques de recherche en sources ouvertes (OSINT), notamment sur l'extrême droite radicale en France.
Auteur de "Une vie de lutte plutôt qu'une minute de silence. Enquête sur les antifas" (2023) et "Drapeau noir, jeunesses blanches. Enquête sur le renouveau de l'extrême droite radicale" (2025) aux Éditions du Seuil.
Le chef du gouvernement, qui ne manque jamais une occasion de vanter les mérites des voyages en train, effectue en réalité ses propres déplacements à bord de Falcon, aux frais du contribuable. Même pour les trajets les plus courts, comme le révèle une enquête de Mediapart sur un an de visites ministérielles. Une aberration écologique et économique, contraire à une circulaire signée par le premier ministre lui-même.
Au-delà de la myriade d’éditorialistes sensibles à ses idées, Éric Zemmour peut compter sur ce jeune média en ligne dont les vidéos sont aussi efficaces qu’un clip de campagne. Si elle se défend d’être « l’agence de com’» du candidat, l’équipe du site entretient des liens d’amitié et militants anciens avec des piliers de sa campagne.
Alors qu’Éric Zemmour a promis samedi 22 janvier, à Cannes, de réaliser « l’union des droites », Mediapart a eu accès à la liste interne des 1 000 « VIP » du lancement de sa campagne, en décembre. S’y dessine la sociologie des sympathisants choyés par son parti, Reconquête! : une France issue de la grande bourgeoisie, CSP+ et masculine. Deuxième volet de notre enquête.
Grâce à des documents internes de la campagne d’Éric Zemmour, Mediapart a pu identifier 35 de ses grands donateurs. Parmi eux, Chantal Bolloré, la sœur du milliardaire Vincent Bolloré, qui siège au conseil d’administration du groupe. Premier volet de notre série sur les soutiens du candidat.
Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux par le groupe antifasciste Jeune Garde, on découvre deux soutiens d’Éric Zemmour s’entraînant au tir tout en expliquant viser des élus de La France insoumise, le président de la République, les « antifas » et « du jeune bougnoule mental ».
Deux militants d’ultradroite ont été mis en examen dans le cadre de l’enquête ouverte sur les violences commises au meeting d’Éric Zemmour à Villepinte. Parmi eux, Marc de Cacqueray-Valmenier, présenté comme le chef du groupuscule néonazi Zouaves Paris.
Gérald Darmanin a annoncé dimanche 12 décembre sur RTL avoir « engagé la procédure de dissolution » des Zouaves Paris, un groupuscule néonazi accusé d’avoir participé aux violences commises au meeting d’Éric Zemmour à Villepinte.
Un militaire néonazi, dont le cas avait été évoqué il y a huit mois par Mediapart, a été interpellé en novembre par des douaniers. L’armée, elle, ne l’avait sanctionné que de vingt jours d’arrêts. Ce cas pose une nouvelle fois la question de la grande tolérance de l’institution vis-à-vis de militaires fascinés par le Troisième Reich. D’autant que Mediapart a encore découvert de nouveaux cas.
Le groupuscule « Zouaves Paris » a revendiqué lundi, dans une vidéo, les violences commises à l’égard de militants antiracistes lors du meeting d’Éric Zemmour à Villepinte. Des responsables de la sécurité ont remercié les auteurs des agressions. Mardi, le candidat a « condamné toutes les violences », tout en qualifiant les militants de SOS Racisme de « provocateurs » et « chiens truffiers des subventions ».
Une mystérieuse société portuaire, propriété personnelle de l’ancien président de la RDC, Joseph Kabila, a reçu 3,3 millions de dollars de fonds publics congolais. Cette société a auparavant financé un yacht de luxe avec des fonds issus de la Banque centrale.
Notre enquête révèle comment la famille de l’ancien président de la République démocratique du Congo (RDC) a siphonné 138 millions de dollars des caisses de l’État, avec la complicité de la banque BGFI RDC, à travers une société-écran installée dans un garage.
Alors que la période post-confinement est propice aux incidents dans les stades de foot, ceux ayant marqué le match Lens-Lille du 18 septembre dernier sont en partie imputables à des militants et hooligans d’extrême droite. Ces derniers bénéficient de la connivence historique du principal groupe à tendance ultra lillois.