Je suis né sous Giscard (mais vers la fin). J'aime beaucoup trop supporter Montpellier, regarder du cyclisme et les ris de veau. Je suis titulaire d'un DEA de science politique et diplômé de l'ESJ de Lille. J'ai couvert l'actualité des partis de gauche pour Mediapart depuis sa création en 2008 (après des passages à Midi Libre, Libération, lefigaro.fr et 20minutes.fr)…
Le 5 mars 2018, avec Carine Fouteau, nous avons succédé à François Bonnet à la direction éditoriale de la rédaction, avant que Lénaïg Bredoux et Valentine Oberti ne nous succèdent le 1er octobre 2023. Depuis, je coordonne auprès d’elles le pôle central d’édition du journal.
J'ai aussi co-écrit avec Lilian Alemagna de Libération une biographie de Jean-Luc Mélenchon, parue en janvier 2012 (Le Plébéien, Robert Laffont) et remise à jour en mai 2018 (A la conquête du peuple, Robert Laffont).
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
À l'issue d'une campagne sans entrain, où aucune motion n'a semblé en mesure de distancer ses rivales, on saura enfin ce jeudi soir qui pèse quoi au PS. Six semaines durant, en pleine crise financière, les protagonistes du congrès de Reims (14-16 novembre) ont affiné leurs discours, mais tous craignent une faible participation.Lire aussi l'analyse de Jean-Michel Helvig:Une géographie des haines et des ressentimentsPlaies et bosses chez les socialistes: le diagnostic de députés de base
Jeudi 6 novembre, les militants socialistes vont voter sur les motions et décider, ainsi, de l'issue du congrès de Reims (14-16 novembre). En arrière-fond, les multiples turpitudes du scrutin et le poids des grosses fédérations. Lire aussi:Le PS, sa carte des haines et des ressentiments, l'analyse de Jean-Michel Helvig
Proche de Benoît Hamon, qui brigue la succession de François Hollande à la tête du PS, Razzy Hammadi regrette «l'atonie flagrante des débats» entre les trois motions principales en lice au congrès (Aubry, Royal, Delanoë). Il considère que Benoît Hamon est «le seul dans ce congrès à avoir proposé une orientation politique qui fait converger l’ensemble des autres leaders». Entretien.Lire et contribuer à notre édition participative «Bon gré, congrès» en cliquant ici
L'alliance écologique imaginée par Daniel Cohn-Bendit a ouvert, lundi 20 octobre, son site internet et réuni les différentes têtes d'affiche qu'elle compte mettre en avant, lors des élections européennes de juin 2008. Militants associatifs, Eva Joly, Antoine Waechter ou José Bové sont toujours là mais des interrogations persistent.
Face à la plongée des bourses, les débats se poursuivent dans le paysage socialiste d'avant-congrès de Reims (14-16 novembre). Et les stratégies des différentes motions varient, entre ceux qui s'appuient fortement sur la crise (Benoît Hamon), ceux qui s'en tiennent au contenu de leur motion (Aubry et Delanoë), et ceux qui jouent l'éloignement des enjeux partisans (Royal). Lire aussi:Notre reportage dans une section PS, à Lyon.
Dans la section socialiste du 2e arrondissement de Lyon, ils étaient une trentaine de militants à débattre autour des textes en concurrence pour le prochain congrès de Reims. Ce mardi 14 octobre, la crise financière n'était pas franchement au programme, les discussions tournant essentiellement autour de la nécessité d'un leadership pour le parti ou de l'alliance avec le Modem. Lire aussi notre article sur l'adaptation différente de chaque motion à la crise financière.
Après les sifflets qui ont accueilli La Marseillaise, jouée en ouverture du match amical France-Tunisie (3-1), mardi 14 octobre, au Stade de France, le gouvernement et la classe politique ont manifesté leur indignation. Réponse officielle au problème posé par cette nouvelle manifestation d'hostilité à un des symboles forts de la République: la répression. On sait pourtant que le phénomène révèle une vérité complexe, un problème grave, nécessitant des solutions sérieuses. L'occasion d'inventer une réponse politique et d'échapper pour une fois à la tentation de faire de la politique comme on fait du commerce. Lire aussi:Impressions du StadeDans le Club, le billet de Fabien Jobard et celui de Stéphane Lavignotte
C'est lundi 20 octobre que la liste "Europe-écologie" dévoilera son plan de campagne en vue des prochaines élections européennes. Dernière recrue en date dans le mouvement de réunification écolo initié par Daniel Cohn-Bendit, l'ancien candidat à la présidentielle des Verts en 1988, Antoine Waechter.
Le siège historique du quotidien communiste L'Humanité, à Saint-Denis, conçu par l'architecte brésilien Oscar Niemeyer, pourrait être revendu à une société de promotion immobilière avant d'être loué à l'Etat. Cette opération en cours de négociation permettrait au quotidien d'assurer sa survie financière. La mairie, elle, espère faire installer la sous-préfecture dans les lieux.
Face à la crise financière, les responsables politiques s'interrogent sur la nature du débat à avoir. À gauche, on rejette l'appel à l'union nationale lancé par Nicolas Sarkozy et François Fillon. François Bayrou rappelle que la France préside l'Europe et qu'il est urgent d'agir à ce niveau. À droite, l'UMP clame son soutien au président et décide de lancer un «grand chantier»: comment réformer le capitalisme! C'est le thème de son premier «atelier du changement». Tour d'horizon.
Volatilité du vote militant, influence indéterminée des "cadres" du parti sur la base, soutien dispersé des "grosses fédérations" vers les principaux prétendants... Mediapart vous aide à suivre les méandres du vote interne du PS, à un mois et demi du congrès de Reims (14-16 novembre). Décryptage avec le politologue Rémi Lefebvre.
Depuis mardi, la gauche a déposé à l'Assemblée nationale des centaines d'amendements au texte sur la participation. Elle a ainsi retardé l'examen du RSA. Jean-François Copé et Xavier Bertrand ont du coup dénoncé mercredi "l'attitude inadmissible" des députés socialistes. "Grotesque", la gauche parlementaire? Le patron des députés PS, Jean-Marc Ayrault, réplique et justifie la "bataille pour le pouvoir d'achat" menée depuis deux jours dans l'hémicycle. "Ce qui est grotesque, c'est le numéro de Nicolas Sarkozy à l'ONU", lance-t-il.
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C’est avec une tristesse infinie que nous venons d’apprendre le décès d’Arnaud Romain, le 13 juillet à Saint-Brieuc. Il était sans doute le plus discret des contributeurs de Mediapart, au point qu’il s’est toujours effacé derrière la signature des journalistes. Lui lisait leurs textes, avec talent et passion, pour une version audio de nos articles, qu’il a peu à peu érigée en rendez-vous de plus en plus fréquent et apprécié de nos abonné·es. Il s’en va mais sa voix reste avec nous, à jamais.
Députés et sénateurs sont désormais 332 à avoir fait connaître leurs réponses. Seuls 95 d'entre eux se disent à la fois favorables aux deux points de la réforme, inscription de l'état d'urgence dans la Constitution et déchéance de nationalité. Le panorama qui se dégage laisse entrevoir de grandes difficultés pour le pouvoir, en l'état du projet, à faire adopter sa révision constitutionnelle.
Les vacances sont finies, la rédaction est au complet, et nos relances commencent à porter leurs fruits. Le paysage politique se dessine plus précisément, au gré des réponses parlementaires à notre questionnaire. Sur la déchéance de nationalité, la droite soutient le pouvoir, et la gauche le conteste.
Une dizaine de jours après notre sollicitation des 925 députés et sénateurs au sujet de l’inscription dans la constitution de l’état d’urgence et de la déchéance de nationalité, un premier paysage politique se dessine.
Pour ou contre l'inscription de l'état d'urgence dans la constitution et la déchéance de nationalité pour les binationaux coupables de terrorisme? Ce débat sera discuté au Parlement en février 2016. Comme nous jugeons le sujet décisif, il nous apparaît tout aussi important que chaque parlementaire puisse expliquer son choix à venir. Ce 29 décembre, ils sont 34 (sur 925) à nous avoir répondu.