Né en 1971. Après de nombreuses années passées aux États-Unis, à Los Angeles, Washington et New York, ainsi que de multiples reportages aux quatre coins de la planète, je suis rentré à Paris en 2008 pour couvrir l'actualité internationale à Mediapart.
Ma biographie complète : ici
Ma déclaration d'intérêts est ici.
En refusant de lâcher le pouvoir lors de son intervention télévisée de jeudi soir, Hosni Moubarak a fait preuve d'une déconnexion totale vis-à-vis des aspirations populaires. Il a sans doute accéléré sa perte.
Les révolutions tunisienne et égyptienne possèdent plus de points communs que de divergences. Des mouvements pacifiques, un profond sens démocratique mais des impacts différents... Bilan provisoire.
En 2008, les ouvriers de l'industrie textile se sont soulevés contre le régime de Moubarak et ont été durement réprimés. Mais cette révolte a donné lieu au mouvement qui balaie aujourd'hui l'Egypte, et dont ils font de nouveau partie.
Les discussions entre le régime en place et l'opposition semblent avoir démarré. Un communiqué fait même état d'avancées significatives, mais le vice-président Omar Souleiman refuse toujours le départ de Moubarak et certains opposants restent méfiants.
Sur la place Tahrir du Caire, des centaines de milliers de manifestants se sont de nouveau rassemblés vendredi. L'organisation islamique des Frères musulmans a mis du temps à se mobiliser, mais elle est désormais bien présente dans la révolte.
Le climat devient de plus en plus tendu dans la capitale égyptienne. Les affrontements continuent place Tahrir, les étrangers sont pris pour cible, et les milices pro-Moubarak ont repris du poil de la bête.
La journée de mercredi a d'abord vu l'opposition se diviser sur l'opportunité de négocier avec le régime, avant que les forces pro-Moubarak n'attaquent les manifestants de la place Tahrir du Caire. Jeudi matin, alors que les affrontements se poursuivaient, il n'était plus question de discuter avec un pouvoir qui a choisi la violence.
Ecrivain, militant de gauche empri- sonné en 1959, Sonallah Ibrahim a reçu Mediapart dans son appartement de la banlieue du Caire. Pour lui, les manifestants «ne réclament pas juste la chute de Moubarak, mais aussi celle du régime et de ses fondations».
L'annonce, mardi soir, de Moubarak qu'il ne se représentera pas à la présidentielle ne devrait rien y changer. Alors que la mobilisation s'amplifie dans le pays et qu'une transition se dessine, il y a un enjeu de taille : comment réconcilier les mouvements de jeunes, à l'origine du soulèvement, avec des partis d’opposition qui ont, pour beaucoup, une image discréditée. De notre envoyé spécial au Caire.
Les rues du Caire étaient vides ce dimanche. Des boutiques fermées et quelques rassemblements encore, sous le bruit des avions de chasse... Entre rumeurs et commentaires, le principal problème des manifestants reste l'inconnu dans lequel ils sont plongés. De notre envoyé spécial au Caire
Tous ses billets de blogs
Le Club de Mediapart
Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Pourquoi écrire un roman lorsqu’on est journaliste? Au moment où sort mon premier roman, « Requiem pour une République » (Gallimard - Série Noire), ma réponse à la question du choix de la fiction est des plus simples: la liberté d’écriture.
Dans une rentrée littéraire française foisonnante, la parution du Tome 4 de la saga Millénium, intitulé « Ce qui ne me tue pas », ressemble plutôt à la sortie d’un film de super-héros hollywoodien. Un Avengers 4, un reboot en même temps qu’un sequel, pour utiliser les termes en vogue dans l’industrie du cinéma.
La campagne présidentielle d’Hillary Clinton est à peine lancée (18 mois en avance du scrutin tout de même) que tout ce qu’il y avait à craindre d’une telle candidature est déjà là : conflits d’intérêts, gros sous et amis embarrassants.
Le cinéaste Michel Gondry tourne depuis plusieurs semaines dans Paris et en banlieue sa version cinématographique de L'Ecume des Jours de Boris Vian. Le 17 juillet, il a installé ses décors, et notamment ses étranges véhicules, dans les rues du Haut Belleville.