Né en 1971. Après de nombreuses années passées aux États-Unis, à Los Angeles, Washington et New York, ainsi que de multiples reportages aux quatre coins de la planète, je suis rentré à Paris en 2008 pour couvrir l'actualité internationale à Mediapart.
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Au moment où les États-Unis se replient sur eux-mêmes et où le monde arabe a entamé sa libération, la disparition du leader terroriste pourrait clore un cycle d'affrontements et de connivences néfastes entre les Occidentaux et le monde musulman.
En rendant public un document afin de valider les origines américaines du président, la Maison Blanche s'efforce de s'extirper des filets d'une droite de plus en plus extrémiste et de moins en moins intéressée par la bonne gouvernance du pays.
42 ans d'une dictature qui a replié le pays sur lui-même. Cinq Libyens de Benghazi racontent leurs peurs, leurs difficultés et leur volonté de changement. «Il n'y avait pas d'ouverture sur le monde, et en dehors de nos frontières, les gens ne connaissent qu'un seul Libyen, Kadhafi.»
Que l'insurrection de Benghazi remporte la guerre ou que le pays soit scindé en deux entités, la nouvelle Libye devra affronter trois questions cruciales : les institutions politiques, le modèle économique et le désarmement des combattants. De notre envoyé spécial.
La prise de la ville de naissance de Kadhafi était annoncée. Mais les rebelles ont été arrêtés à plusieurs kilomètres. Plusieurs scénarios commencent à s'ébaucher alors que s'ouvre à Londres une réunion «politique» des pays de la coalition. Mais il reste une guerre à gagner. Reportage de notre envoyé spécial.
Les forces rebelles ont repris la ville d'Ajdabiya, dans l'Est de la Libye, samedi. Mais ce sont la puissance et l'intensité des bombardements aériens de la coalition qui ont mis en fuite l'armée de Kadhafi. Reportage.
Abdelkader Kadura est sans doute le professeur de droit et constitutionnaliste le plus réputé de Libye. Soutien enthousiaste de la révolution, il s'inquiète de certains de ses développements, d'une possible partition du pays, d'un enlisement des opérations militaires. Et il raconte la vie durant quarante-deux années de dictature Kadhafi.
La ville de la révolution libyenne est sauvée. Et maintenant? Espoirs, attentes et impro- visations se bousculent. Le conseil national de transition tente de préparer l'après-Kadhafi même si, sur le terrain, les forces de la rébellion ne peuvent repousser l'armée du dictateur. Reportage dans une ville qui redoute que le conflit ne se prolonge.
À l'issue de la réunion de Paris, les alliés occidentaux et arabes ont exigé que les forces loyalistes libyennes se retirent des villes qu'elles ont reconquises. Mais pour cela, il faut surtout espérer que le régime flanche et se délite.
Sans l'appui des États-Unis, la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU, autorisant une intervention militaire contre le régime libyen, n'aurait pas abouti. In extremis, la Maison Blanche a fini par se ranger aux côtés de la France et de la Grande-Bretagne.
Les grandes institutions mondiales (ONU, G8, UE) et certains États (Allemagne, Etats-Unis) donnent une nouvelle fois le spectacle de leur impuissance à agir rapidement. Kadhafi a ainsi les mains libres pour écraser dans le sang la rébellion.
Alors que les ministres des affaires étrangères du G8 sont réunis à Paris, n'est-il pas déjà trop tard ?
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