Né en 1971. Après de nombreuses années passées aux États-Unis, à Los Angeles, Washington et New York, ainsi que de multiples reportages aux quatre coins de la planète, je suis rentré à Paris en 2008 pour couvrir l'actualité internationale à Mediapart.
Ma biographie complète : ici
Ma déclaration d'intérêts est ici.
Il existe une indéniable convergence des attitudes, des discours et des décisions entre ce qui a été mis en œuvre aux États-Unis en 2001 et ce qui transpire depuis de longs mois déjà dans la gouvernance de François Hollande, et qui s'accentue depuis les attentats de Paris.
François Hollande a décidé d'un virage à 180 degrés en matière de politique étrangère. Il rencontrera Poutine le 26 novembre pour bâtir une alliance contre l'État islamique. Mais, au-delà des frappes aériennes, il n'y a guère de stratégie pour ramener la paix en Syrie et construire une solution politique.
Société ouverte, carrefour géographique, guerres étrangères, djihadisme global, combattants étrangers et français en Syrie… Un faisceau de raisons convergentes permet de comprendre pourquoi le territoire français est devenu la cible des campagnes terroristes de l'organisation de l'État islamique.
La France est en guerre depuis plus de quatre ans, sans stratégie, avec peu de moyens et de piètres résultats. Le fait d’avoir affaire à des fanatiques prêts à se faire exploser dans Paris en tuant un maximum de personnes n’absout pas de ses propres inconséquences.
Existe-t-il un risque de génocide dans ce pays des grands lacs ? La communauté internationale s'en inquiète sérieusement, même si des spécialistes tentent de rassurer en pointant l'origine purement politique du conflit qui oppose un président jusqu'au-boutiste à une partie de sa population.
L'association Survie a déposé lundi 2 novembre 2015 une plainte contre X visant la possibilité que la France se soit rendue complice du génocide contre les Tutsis en livrant des armes au régime rwandais début 1994. Plusieurs documents et déclarations étayent cette plainte.
Près de trois ans après l'intervention militaire française, la sécurité n'est toujours pas revenue au Mali. L'opération de l'ONU est même la plus dangereuse de toute l'histoire de l'organisation. Avec 56 casques bleus tués au 31 juillet 2015, la Minusma illustre cet enlisement sur fond de blocage politique.
Face au carnaval des primaires dans le camp républicain, les postulants démocrates à la succession d'Obama ont montré leur sérieux et leurs points de convergence lors de leur premier affrontement télévisé, au cours duquel Hillary Clinton s'est affirmée comme la femme à battre.
Le président de la transition Michel Kafando est revenu à son poste à Ouagadougou. L'échec des putschistes devrait être un avertissement à tous ceux tentés de faire la même chose dans la région, militaires rétifs ou chefs d'État désireux de prolonger leur mandat.
L'auteur chinois de bandes dessinées racontant des pans entiers de l'histoire de son pays est l'objet d'une exposition, qui met en valeur son évolution et son talent d'artiste.
Alors que le pays était en pleine transition politique, des militaires proches de Compaoré ont pris le pouvoir à Ouagadougou. Les intentions des putschistes sont nébuleuses : restaurer l'ancien président Compaoré ou garder le pouvoir pour eux ?
Le président de la République a beau avoir annoncé ce lundi des vols de reconnaissance avant de possibles frappes aériennes contre l'État islamique en Syrie, cela ressemble surtout à de vaines gesticulations, en l'absence de moyens nouveaux et d'une stratégie globale.
Tous ses billets de blogs
Le Club de Mediapart
Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Pourquoi écrire un roman lorsqu’on est journaliste? Au moment où sort mon premier roman, « Requiem pour une République » (Gallimard - Série Noire), ma réponse à la question du choix de la fiction est des plus simples: la liberté d’écriture.
Dans une rentrée littéraire française foisonnante, la parution du Tome 4 de la saga Millénium, intitulé « Ce qui ne me tue pas », ressemble plutôt à la sortie d’un film de super-héros hollywoodien. Un Avengers 4, un reboot en même temps qu’un sequel, pour utiliser les termes en vogue dans l’industrie du cinéma.
La campagne présidentielle d’Hillary Clinton est à peine lancée (18 mois en avance du scrutin tout de même) que tout ce qu’il y avait à craindre d’une telle candidature est déjà là : conflits d’intérêts, gros sous et amis embarrassants.
Le cinéaste Michel Gondry tourne depuis plusieurs semaines dans Paris et en banlieue sa version cinématographique de L'Ecume des Jours de Boris Vian. Le 17 juillet, il a installé ses décors, et notamment ses étranges véhicules, dans les rues du Haut Belleville.