La justice française ordonne le renvoi aux assises de trois responsables syriens, dont deux membres de l’entourage direct de Bachar al-Assad. En cause, la mort de deux Franco-Syriens, happés en 2013 par la machine de répression du régime. Le procès se déroulera en l’absence des accusés.
Le cas de Majdi Nema, ancien cadre du groupe Jaych Al-Islam, conduit la plus haute juridiction française à examiner, vendredi 17 mars, l’étendue de la compétence des tribunaux français. Une décision dont la portée dépassera largement ce dossier très symbolique.
Arrêté à Marseille fin janvier, Majdi Naameh, ex-cadre d’un groupe islamiste syrien, est mis en cause dans la disparition de quatre opposants de premier plan au régime de Damas.
Derrière les ventes d’armes, se cache souvent la maintenance. Depuis 2014, l’entreprise publique française Naval Group assure la rénovation de navires de guerre saoudiens, alors que la marine du royaume a établi un blocus autour du Yémen.
Depuis l’affaire Khashoggi, le gouvernement français paraît gêné dans ses déclarations publiques ; mais en coulisses, cela ne l’empêche pas de continuer à faire le forcing pour vendre au régime saoudien des armes susceptibles de servir dans la guerre au Yémen.