Accusé de crimes de guerre, un islamiste syrien met en jeu la « compétence universelle » de la justice française
Le cas de Majdi Nema, ancien cadre du groupe Jaych Al-Islam, conduit la plus haute juridiction française à examiner, vendredi 17 mars, l’étendue de la compétence des tribunaux français. Une décision dont la portée dépassera largement ce dossier très symbolique.
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L’affaireL’affaire Majdi Nema, du nom de l’ancien porte-parole du groupe armé syrien Jaych Al-Islam, va connaître une évolution judiciaire dont les implications seront de première importance. Vendredi 17 mars, la Cour de cassation se réunira en assemblée plénière, formation de jugement « la plus solennelle »composée de dix-neuf magistrats, pour examiner la validité de la procédure visant l’ancien membre de cette milice rebelle salafiste basée plusieurs années durant dans la banlieue est de Damas, la Ghouta orientale.