Patrons de presse, vous aviez aimé les états généraux de la presse écrite, qui ont déversé 200 millions de subventions supplémentaires par an depuis 2009, sans que ce secteur ne prenne la peine de se réformer? Réjouissez-vous: il y en aura tous les ans. Cela s'appellera Conférence des éditeurs de presse (CEP).
La cinéaste Flavia Castro cherche à élucider le mystère de la mort de son père, ex-militant trotskiste, retrouvé mort en 1984, sur fond de dictature militaire finissante au Brésil. Lettres et révolutions sort en salles mercredi, tout à la fois journal intime, enquête policière et réflexion douloureuse sur le legs révolutionnaire.
Dans la foulée du G8 de Deauville, les Etats fourbis- sent leurs réglemen- tations pour en finir avec le partage sur Internet. Dans un petit livre qui vient de paraître, Réponses à Hadopi, Juan Branco reprend chaque occasion manquée dans le long processus français et rappelle l'intérêt d'une licence globale.
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
J'ai cédé à la mode. Non, pas celle qui prend le club ces jours-ci et qui consiste à annoncer à grands fracas ses derniers adieux aux music-hall en hurlant à la censure, à la trahison politique ou au trollisme généralisé des autres. Avant de revenir écrire un ou deux jours plus tard, en ayant ou non changé de pseudonyme.
Prachataï – à quelques milliers de kilomètres près –, c'est un peu Mediapart : un site d'information indépendant thaïlandais, obnubilé par la question sociale et la régression démocratique mais surtout participatif, largement ouvert à la parole de ses lecteurs. Et c'est pour cette libre parole que sa responsable, Chiranuch Premchaiporn (@Jiew) vient d'être condamnée à 8 mois de prison avec sursis et période de probation d'un an, ainsi qu'à une amende de 20.000 bahts (500 euros).
60 millions de consommateurs publie chaque mois son actionnariat en gros caractères sur sa couverture: édité par l'Institut national de la consommation, le magazine consumériste appartient collectivement à tous les Français.