Notre rentrée littéraire

Hajar Bali et Kaouther Adimi examinent les plaies de l’Algérie

Les autrices algériennes Kaouther Adimi et Hajar Bali publient deux ouvrages qui plongent dans l’histoire de leur pays, les années coloniales et la guerre civile des années 1990 pour l’une, les années pré-Hirak pour la seconde. Par touches, elles racontent une nation aux bouleversements permanents.

Faïza Zerouala

Le débat a agité l’actualité littéraire l’an passé. Écrire sur la guerre civile algérienne des années 1990, pudiquement baptisée la « décennie noire », est-il tabou ? Le lauréat du prix Goncourt 2024, Kamel Daoud, avec son roman Houris, avait instillé cette idée de média en média, affirmant mener une démarche transgressive. Mediapart avait démonté cet argument de vente auquel personne n’a jamais cru en Algérie. Certains, comme le chercheur Walid Bouchakour, témoignaient même d’une « saturation » de parutions sur ces années.

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