Arts

Kanak : la parole est d’art

Vingt-cinq ans après les accords de Matignon et quinze ans après ceux de Nouméa, le musée du quai Branly consacre une exposition inédite à l’art et à la culture kanaks, féconde esthétiquement et politiquement. Visite avec l’anthropologue spécialiste des mondes kanaks Alban Bensa qui explique comment « la parole, tenue ou non tenue, a été un leitmotiv de la lutte des Kanaks ».

Joseph Confavreux

« Le passé a été le temps de la colonisation. Le présent est le temps du partage, par le rééquilibrage. L'avenir doit être le temps de l'identité, dans un destin commun. » Il y a 15 ans, l’accord de Nouméa sur la Nouvelle-Calédonie, signé le 5 mai 1998, tentait de clore la décennie sanglante des années 1980, en particulier l’assaut sur la grotte d’Ouvéa entre les deux tours de la présidentielle de 1988, grâce à un texte singulier prolongeant les accords de Matignon, signés sous l’égide de Michel Rocard dix ans auparavant. 

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