Culture et idées

Les 50 ans de « Jeanne Dielman », par-delà le « manifeste féministe »

Il y a cinquante ans était projeté à Cannes « Jeanne Dielman », dans un certain chahut. Aujourd’hui, le grand film de Chantal Akerman est devenu l’étendard d’un cinéma féministe, porté par la révolution #MeToo. Quitte à gommer certaines de ses aspérités et ambiguïtés.

Ludovic Lamant

L’acteur britannique Josh O’Connor présente deux films en compétition à Cannes cette année. Il y a cinquante ans exactement, Delphine Seyrig faisait encore mieux : en 1975, l’un des points culminants de sa carrière, elle montrait deux films en sélection officielle (dont India Song, de Marguerite Duras) et deux autres dans des sections parallèles, dont Jeanne Dielman, 23, quai du Commerce, 1080 Bruxelles de Chantal Akerman.

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