L’arbre du « vivant » cache-t-il la forêt de l’exploitation et de la domination ? Les adeptes du tournant non humain sont-ils voués à être domestiqués par la capacité de récupération du capital ? L’affrontement sourd entre pensées du vivant et théories anticapitalistes cristallise les hésitations sur la couleur politique que devrait dessiner l’alliance entre le vert et le rouge. Un article de la « Revue du crieur ».
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
InvitationInvitation au vivant, Raviver les braises du vivant, Devenir vivants, Les Veilleurs du vivant, Reconnecter l’école avec le vivant, Communiquer avec le vivant, Apprendre à travailler avec le vivant, Se réconcilier avec le vivant… Sur n’importe quel rayon de librairie, on peut aujourd’hui trouver un ouvrage proposant dès son titre ce terme de « vivant», utilisé presque autant que ce qu’il désigne a été négligé, broyé, déconsidéré par le grand partage entre Nature et Culture qui érige les Terrien·nes comme les seul·es qui comptent parmi tous les « terrestres», ainsi que les nomme le philosophe Bruno Latour.