Série Épisode 2 Euzhan Palcy, cinéaste de combat

Euzhan Palcy à la conquête des États-Unis

Après le succès international de son premier long-métrage, « Rue Cases-Nègres », la cinéaste est courtisée par Hollywood. Là-bas, elle refuse plus de deux cents scénarios pour une raison bien précise : le manque de représentation des personnes noires.

Christelle Murhula

Âgée d’à peine 30 ans, Euzhan Palcy est accueillie en reine par Hollywood. L’aura de la réalisatrice martiniquaise, fraîchement débarquée à Los Angeles après les dix-sept prix de Rue Cases Nègres, ne fait que croître. Elle reçoit cinq lettres de la part des studios Warner, qui demandent à collaborer avec elle. Mais Palcy est encore jeune. « Je ne voulais pas, donc je donnais de fausses excuses. J’étais effrayée. Les Américains n’étaient pas connus pour travailler comme nous. Auprès des cinéastes français, ils avaient la réputation d’être durs, avec des méthodes de travail incompatibles avec les nôtres », se souvient la réalisatrice.

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