Livres

Nina Léger, Lucie Taïeb : des récits au fil de l’eau

De part et d’autre de l’Atlantique, deux textes retracent l’épuisement des ressources hydriques en Californie et l’engloutissement d’anciennes mines en Allemagne. Des histoires d’eau qui sont d’abord des histoires de destructions.

Lise Wajeman

Tout – les cours d’eau, les souvenirs, l’écriture, les amours – finit toujours par se dérober. Dans les premières pages de La Mer intérieure. En quête d’un paysage effacé, Lucie Taïeb prévient d’emblée : alors qu’elle entend un homme évoquer les usines de charbon, la mine qui constituait le terrain de jeu de son enfance en Allemagne de l’Est et dont le cratère est à présent transformé en lac, elle pense tenir là un sujet d’enquête pour son nouveau livre. Mais elle ne sait pas « alors, que le réel parfois répugne à se laisser réduire à cet état de “sujet” ».

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