La Méditerranée a été le théâtre d’un grand nombre d’empires qui en ont fait le territoire de leur avènement et un des centres privilégiés de leur expansion. Empires mésopotamien, assyrien, perse, séleucide, empire macédonien-hellénistique, d’Alexandre le Grand, jusqu’à l’Empire romain, d’Orient et d’Occident, qui a fondé le Mare Nostrum.
Ces empires des hommes ont-ils été supplantés par des empires de Dieu, au temps de l’affirmation du christianisme, puis de l’islam, au VIIe siècle ? Qu’en est-il de l’Empire byzantin, au voisinage de l’islam ? De la Sicile, chrétienne, musulmane puis à nouveau chrétienne, avec les Normands, jusqu’aux rêves d’empire de Frédéric II de Hohenstaufen ? Quel est l’apport de la pensée d’Ibn Khaldûn, qui a théorisé les empires à partir du monde de l’islam ? « Comment ils surgissent, comment ils s’effondrent » ? Quelle est, au fond, la portée des mémoires d’empires pour tenter de mieux comprendre notre monde et notre histoire contemporaine ?
Une table ronde animée par Jean-Christophe Ploquin (La Croix), avec :
• Gabriel Martinez-Gros, professeur émérite d’histoire médiévale à l’université Paris-Nanterre, spécialiste de l’histoire d’Al-Andalus. Il a notamment publié Brève Histoire des empires (Seuil, 2014, Points-Seuil 2016), et de L’Empire islamique (Passés composés, 2019, Points-Seuil, 2021).
• Annliese Nef, professeure d’histoire médiévale à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne. Normalienne et ancienne membre de l’École française de Rome, elle étudie l’histoire de l’Occident islamique médiéval, et notamment l’histoire du processus d’islamisation dans les premiers siècles de l’islam.
• Arietta Papaconstantinou, professeure d’histoire byzantine, Aix-Marseille-Université. Ses intérêts de recherche couvrent l’histoire religieuse, sociale et économique de l’Égypte et du Proche-Orient pendant la transition de l’Empire romain au califat. Elle s’intéresse particulièrement à l’évolution des communautés chrétiennes au cours des deux premiers siècles de domination islamique.
• Claire Sotinel, professeure d’histoire romaine à l’université Paris-Est-Créteil. Elle dirige le Centre de recherche en histoire européenne comparée. Spécialiste de l’Antiquité tardive, elle s’intéresse particulièrement à l’impact des changements religieux sur les sociétés de la Méditerranée occidentale entre le IIIe et le VIe siècle.
                
            
            
            














