Au moment où Jean-Luc Martinez postule pour un troisième mandat de président, sa politique n’a jamais été aussi contestée. Acquisition d’œuvre créant un conflit d’intérêts, travaux aux coûts démesurés en pleine crise, licences de marques détériorant l’image du musée… Un bilan qui engendre un climat social délétère.
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L’imageL’image est encore dans toutes les mémoires. Pour son discours de victoire, le 7 mai 2017, Emmanuel Macron avait choisi comme cadre la pyramide du Louvre. Le musée le plus visité au monde a toujours été un symbole politique, encore plus depuis l’inauguration, il y a 30 ans, de la pyramide commandée par François Mitterrand. Autant dire que l’exécutif suit de près le renouvellement du président du Louvre, Jean-Luc Martinez, qui postule pour un troisième mandat. Il a déjà effectué deux contrats, de cinq puis de trois ans. « La décision n’est pas encore prise », nous dit un proche d’Emmanuel Macron. Elle devrait intervenir au plus tard début avril.