Culture et idées Lien

Retour sur les ratonnades de 1973 et leur déracialisation

Pour la première fois, une plaque commémore l’attentat du consulat d’Algérie (quatre morts) en 1973 à Marseille. Cet acte était intervenu au cœur d’une période de grande tension où les crimes racistes impunis se succédaient, ramenés par les autorités à de banales affaires de droit commun, comme l’analyse la sociologue Rachida Brahim.

La lecture des articles est réservée aux abonné·es. Se connecter

Le 25 août 1973, le meurtre à Marseille d’un conducteur de bus marseillais par un Algérien souffrant de troubles psychiques et ensuite reconnu irresponsable pénalement déclenche des ratonnades sanglantes. Entre août et l’attentat contre le consulat d’Algérie le 14 décembre 1973, la sociologue Rachida Brahim a dénombré 16 morts. Dans un entretien à Marsactu, elle explique que cet épisode de fièvre raciste n’est pas « une parenthèse dans l’histoire d’une ville qui ne connaîtrait le racisme qu’épisodiquement ». « Sur l’ensemble de la décennie en France, à partir de sources qui ne sont pas exhaustives, j’ai pu comptabiliser 42 attentats à la bombe contre des consulats, des foyers ou des cafés maghrébins, 20 d’entre eux ont été perpétrés dans la région PACA, dont 6 en 1971, 5 en 1973, 10 en 1974, 11 en 1975 et 4 en 1976 », indique-t-elle.

1€ pour 15 jours

Résiliable en ligne à tout moment

Je m’abonne

L’info part de là

Soutenez un journal 100% indépendant : sans subventions, sans publicités, sans actionnaires

Tirez votre information d’une source de confiance

Accédez en exclusivité aux révélations d’un journal d’investigation

Déjà abonné ?

Mot de passe oublié

#FREEMORTAZA

Depuis le 7 janvier 2023 notre confrère et ami Mortaza Behboudi est emprisonné en Afghanistan, dans les prisons talibanes.

Nous ne l’oublions pas et réclamons sa libération.

En savoir plus sur #FREEMORTAZA

Aujourd’hui sur Mediapart

Voir la Une du Journal

#FREEMORTAZA

Depuis le 7 janvier 2023 notre confrère et ami Mortaza Behboudi est emprisonné en Afghanistan, dans les prisons talibanes.

Nous ne l’oublions pas et réclamons sa libération.

En savoir plus sur #FREEMORTAZA