Gérald Bronner prétend, dans son dernier livre, Le Danger sociologique, vouloir sauver la sociologie, au nom de la (neuro)science et de la neutralité idéologique. Son refus d’en faire un « sport de combat » cache plutôt une volonté de la transformer en exercice de soumission à l’ordre existant.
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Gérald Bronner s’est fait une spécialité, dans ses précédentes recherches, d’explorer et de dénoncer les croyances collectives, la « démocratie des crédules » ou les ressorts du complotisme. Il est donc important, pour lui appliquer ses propres préceptes, de dessiller les yeux des crédules qui pensent que ce professeur à l’université Paris-Diderot fait encore du terrain. Il importe également de ne pas considérer comme un complot le fait qu’il bénéficie d’une omniprésence médiatique, grâce à un ouvrage qui se situe quelque part entre le pamphlet ne s’assumant pas comme tel et le mauvais manuel scolaire, doté d’une rigueur scientifique proche d’un édito du Point, pour rappeler l’une des fonctions que Gérald Bronner occupe à la ville.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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