Le Nobel couronne Annie Ernaux et son œuvre intime et percutante

Annie Ernaux vient de se voir décerner le prix Nobel de littérature, et il y a de quoi se réjouir. Mais que vient dire cette récompense d’une écrivaine qui déclare : « Ce que je veux détruire, c’est aussi la littérature » ?

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« The Queen », c’est ainsi que l’écrivain Nicolas Mathieu surnomme affectueusement Annie Ernaux : une sorte de mère, ou de grand-mère (Annie Ernaux est née en 1940) pour toute une génération d’artistes qui a éclos ces dernières années. L’écrivain Édouard Louis, la chanteuse Jeanne Cherhal, la réalisatrice Audrey Diwan – qui a adapté l’année dernière L’Événement au cinéma – se réclament de son héritage, celui d’une littérature qui, sous des formes délibérément modestes, vous atteint de manière fulgurante, d’une écriture qui sait agencer des détails intimes pour en faire jaillir l’émotion profonde et la force percutante d’une colère politique.

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