Culture et idées

L'ouvrier s'efface, même au cinéma

Le Festival international du film de Belfort, qui s'est achevé samedi 5 décembre, consacrait une partie de son programme au cinéma ouvrier. La représentation de ce «héros contraint» du cinéma s'efface aujourd'hui, à l'image d'un présent dans lequel sa voix ne porte plus.Un reportage de Samuel Dixneuf

La rédaction de Mediapart

«Ça nous manque tout ça», soupire une spectatrice d'une cinquantaine d'années lors de la brève discussion qui suit la projection du film Nadia et les hippopotames (sorti en 1999). Tout ça... Les grèves de 1995, sujet du long-métrage de Dominique Cabrera, projeté pendant le Festival du film de Belfort qui s'est achevé samedi 5 décembre 2009. Ou, pour être plus précis, la fraternisation invoquée par un autre spectateur évoquant son souvenir intime de «cette dernière grève gagnée», selon les mots de Dimitri Vezyroglou, chercheur associé à l'institut d'Histoire du temps présent.

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