Octobre 17. Asja Lācis, le théâtre ou l’avenir de la révolution
Suivre les traces d'Asja Lācis, c'est d'abord évoquer la Lettonie, un temps au centre de la dynamique révolutionnaire. C'est à Riga qu'Asja manie le russe, l’allemand et le letton, rencontre la littérature et surtout le théâtre. Révolutionnaire à Pétersbourg, à Moscou, à Berlin, elle n'aura de cesse de penser et de faire vivre un « Octobre théâtral », croisant et/ou aimant Bertolt Brecht, Walter Benjamin, Bernhard Reich.
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Entre Riga, Pétrograd et Berlin, entre Capri et le Kazakhstan, les ombres qui suivent la trajectoire d’Asja Lācis (1891-1979) s’étendent et se déforment selon la position des divers projecteurs qui tentent de l'éclairer : femme de théâtre se changeant en « révolutionnaire de profession »[1], égérie libératrice se métamorphosant en harpie venimeuse (lire les notes de cet article sous l'onglet Prolonger). Toute rongée de silences, de mensonges et de manques que la recherche peine encore à combler[2], sa vie semble de bout en bout marquée par une singularité qui tient à sa lettonité[3]. Cette « Lettonie », carrefour et point d’impact des tragédies européennes, fut aussi durant les quelques mois de la guerre civile russe presque un centre.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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