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Le français perd du terrain à Montréal

Une étude québécoise montre que moins de la moité des Montréalais parleront français dans leur sphère privée d'ici une décennie.

La rédaction de Mediapart

Une nouvelle étude commandée par l'Office québécois de la langue française confirme que moins de la moitié des Montréalais parleront le français à la maison au cours des prochaines décennies, un phénomène qui s'étendra tranquillement à la banlieue de la métropole.
Selon les prévisions faites à partir des données du recensement de 2006, le poids démographique des locuteurs francophones à la maison passera de 54 % à 47,5 % dans la métropole d'ici 2031, tandis que celui des anglophones chutera de 25 % à 23 %. Ce sont les allophones qui connaîtront une hausse en raison de l'immigration: de 21 % à 30 %, selon le démographe et président du Comité de suivi de la situation linguistique, Marc Termote.

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