Peut-on faire autre chose que déplorer l’effondrement de la gauche ? Il est urgent d’imaginer une autre voie, qui ne soit ni la « troisième », ni une impasse, ni condamnée à rester éternellement minoritaire. À condition d’un réarmement intellectuel en profondeur et d’un réexamen des lignes de fracture politiques. Un article de la Revue du Crieur.
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Donald Trump vient d’accéder à la tête de l’État le plus puissant de la planète et de confier les clés du monde à ceux qui en précipitent la chute : les ultra-riches ( la fortune cumulée des quelques membres de son administration dépasse le patrimoine combiné de plus de 100 millions de ses concitoyens ), les adeptes les plus fervents du capitalisme décomplexé ( un climato-sceptique à l’environnement, un avocat-lobbyiste de Wall Street à la régulation de l’économie, un P.-D.G. d’Exxon comme chef de la diplomatie, etc. ), les tenants de la réaction sociale ( un antiavortement opposé à l’ObamaCare à la santé, une partisane de l’école privée à l’éducation, un sympathisant de l’alternative right raciste comme directeur de cabinet, etc. ).