« Energie et gaîté », peut-on lire sur une double page dans Libération à propos de la mise en scène du Maître et Marguerite de Boulgakov – mort seul et épuisé en 1938 – revisité par l’anglais Simon Mc Burney, qui remplit en ce moment la cour d’honneur du festival d’Avignon. Dans les 2 800 pages dont il va être question, la gaîté est en mineur, certes, mais quelle énergie ! Du Pasternak de Dimitri Bykov, au superbe Mandelstam de Ralph Dutli, en passant par le Grossman de Myriam Anissimov, des vies qui forment à la fois une fresque historique, un roman balzacien, un roman russe. Vies brisées et œuvres miraculées, enthousiasme et résistance intérieure, courage extrême, esquives ou aveuglements, compromis et grandeur, bassesses et tentations.
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