Arts Chronique

À Paris, l’hymne macabre à la vie d’une pièce québécoise

« Les Filles du Saint-Laurent », pièce de Rébecca Déraspe créée à Paris, au Théâtre de la Colline, avant Montréal, conjugue choralité, sororité, écologie politique et attention extrême aux gens de peu. Sur fond de noyades radicales.

Antoine Perraud

Le Québec est un réservoir d’énergie, de talent et de beauté trop souvent ignoré par une France flapie qui ronronne sur ses lauriers. Une telle négligence trouve en ce moment son démenti au sommet du Théâtre de la Colline, à Paris, dans la petite salle. S’y joue une sacrée production emplie de sacres, de folie, de toupet lugubre et de hardiesses comiques : Les Filles du Saint-Laurent.

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