Le culte mais pas la culture. Le commerce mais pas la création. Les dentistes mais pas les artistes. Les soldes mais pas le spectacle… La ministre de la culture Roselyne Bachelot a eu beau se justifier, mardi 11 janvier, devant la commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale avec cet argument de haute volée qu’il n’y a pas « les bons d’un côté, et les méchants, nous [le gouvernement], de l’autre », et en rappelant que les cinémas, théâtres et autres salles de spectacle demeurent fermés chez la plupart de nos voisins européens, à l’exception de l’Espagne, le sentiment domine d’une indifférence de l’exécutif face aux drames intimes et matériels que vivent la plupart des acteurs du monde de la culture.
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