Qui construira l’architecture d’après-demain et quelle forme pourrait-elle prendre, dans un contexte d’épuisement des matières premières et de disparition des savoir-faire ? Éléments de réponse en compagnie de l’architecte Patrick Bouchain, qui élabore une troisième voie entre la patrimonialisation à outrance et la table rase amnésique.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
La science-fiction nous a abreuvé d’images de villes futuristes élancées et lumineuses, qui n’ont guère vu le jour. Mais les contraintes démographiques, financières et écologiques nous éloignent d’un futur urbain ressemblant à l’univers de Blade Runner ou à celui de villes flottantes au large de la Californie, telles que le rêvent quelques entrepreneurs de la Silicon Valley. Seule une perspective moins folklorique ou dystopique, à la fois plus modeste et plus inventive, semble à même de répondre aux défis d’une population qui, pour la seule France, manque de 800 à 900 000 logements, selon les calculs de la Fondation Abbé Pierre.