Arts

Emel Mathlouthi : « Il est temps d’appliquer nos principes féministes »

Depuis plus de dix ans, Emel Mathlouthi trace son sillon musical hors des clichés rebattus. Il y a deux ans, l’artiste tunisienne, célèbre pour son hymne à la liberté pendant la révolution de 2011, s’est attelée à une urgence : visibiliser ses sœurs sur scène et en coulisses dans un milieu dominé par les hommes.

Rachida El Azzouzi

C’était en 2011 sur l’avenue Habib-Bourguiba, à Tunis. Emel Mathlouthi reprenait le poème de l’écrivain tunisien Amine al-Ghozzi Kelmti Horra (« Ma parole est libre ») et devenait « la voix de la révolution tunisienne ». Onze ans plus tard, l’étiquette colle à la peau de l’auteure-compositrice-interprète. Elle l’assume, fière d’avoir été l’un des emblèmes du premier des soulèvements populaires qui a lancé un mouvement historique à travers le monde arabe. 

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