Le jeune artiste portugais Alexandre Farto, a.k.a Vhils, sculpte des visages anonymes et acides au burin ou aux explosifs, défonce les paysages urbains à coups de marteau piqueur et dissèque l'histoire. Mediapart est allé à sa rencontre pour sa première exposition en France.
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AlexandreAlexandre Farto a.k.a Vhils à Paris: l'événement a attiré les puristes des arts urbains, les collectionneurs et les voleurs. Quelques jours après avoir exposé son collage au M.U.R (lieu d'exposition en pleine rue crée par Jean Faucheur) son œuvre a été découpée et volée. Murs, affiches, portes en bois et autres surfaces plus ou moins urbaines: Vhils défonce tout sur son passage. A coups d'acide, de peinture bien coulante, d'explosifs ou de marteau-piqueur. Avec ses trois complices barbus et/ou tatoués. Dans la continuité du vandalisme qu'il pratiquait plus jeune sur les trains, il dégaine : « Je cherche à créer à partir de la destruction. » De passage pour sa première exposition personnelle en France chez Magda Danysz, l'artiste n'a pas hésité à cogner et griffer quelques murs parisiens pour y sculpter ses portraits. Rencontre fracassante, en vidéo.