De rouille et d'os, sixième long métrage de Jacques Audiard, premier film français à être présenté en compétition internationale à Cannes, sort en même temps sur les écrans. Où l'on voit qu'Audiard n'a de cesse que de raconter, au fil des films, toujours la même histoire.
EnEn adaptant deux nouvelles du Canadien Craig Davidson, Jacques Audiard retrouve une histoire qu'il a déjà racontée. Matthias Schoenaerts interprète Ali, un marginal, à la fois videur et boxeur pour des combats clandestins. Grand, baraqué, il parle peu et, lorsqu'il parle, c'est rudement. Marion Cotillard interprète Stéphanie, dresseuse d'orques au Marineland d'Antibes, qu'un accident de travail prive bientôt de ses deux jambes. De rouille et d'os – premier film français à être présenté en compétition internationale à Cannes et sorti mercredi dernier sur les écrans – narre leur rencontre. L'histoire, une fois de plus pour Jacques Audiard, d'un homme fort et d'une femme diminuée, d'un homme rustre et d'une femme sensible : histoire d'apprivoisement, d'amour et d'éducation.