Il y a quatre mois, nous avions dit notre admiration pour le Livre 1, cet objet littéraire tombé du ciel de l’audace. Nous attendions avec impatience le Livre 2 de cette folle entreprise autobiographique. Ce deuxième volet est aussi riche, aussi foisonnant, mais il se distingue du premier par une série de détails, de micro-déplacements, de nouveaux personnages, jusqu’à la dernière boucle, musicale et narrative, qui parvient à une conclusion définitive. Le premier livre était placé sous le signe du suicide, celui-ci l’est plutôt sous le signe de la rupture amoureuse, comme la réponse au titre de Stig Dagerman, Notre besoin de consolation est impossible à rassasier. L’humour demeure un élément commun, déployé avec la même virtuosité, suivant une gamme plus resserrée, mais jusqu’au grand-guignol. La puissance d’analyse est aussi impressionnante, analyse de soi et de la banalité du monde autour de soi.
Grégoire Bouillier, entre confessions et consolation
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Cécile Dutheil (En attendant Nadeau)
20 février 2018 à 12h46