La scène se jouait mercredi, au Centre national du livre. Côté ministériel, Clarisse Mazoyer, énarque et conseillère d’Aurélie Filippetti en charge de la presse, du livre et de la lecture, Corinne Poulain, conseillère en charge de l’éducation artistique et culturelle, Marianne de Brunhoff, elle aussi conseillère en matière d’éducation artistique, mais au ministère du même nom. En face, Sylvie Gouttebaron, directrice de la Maison des écrivains et de la littérature (MEL) depuis neuf ans. L’atmosphère est un peu tendue. Pour ne pas dire intimidante. On comprend tout à fait la préoccupation d'Aurélie Filippetti d'assurer la transmission culturelle. Déjà qu'il y a un souci de transmission politique. D'un autre côté, si l'on tue l'un des rares lieux (d'accès gratuit) où la littérature s'affranchit du commerce et du bruit, n'est-ce pas regarder la courroie quand on montre la transmission ?
Piteuses économies à la Maison des écrivains
Ça n’a l’air de rien, une coupe de budget. Sauf qu'au passage on demande à la Maison des écrivains et de la littérature de renoncer à... la littérature. Ce fut une chaude discussion, mercredi 18 juin, entre un trio de conseillères ministérielles et la directrice du lieu, Sylvie Gouttebaron.
22 juin 2014 à 12h10