L’affaire Bettencourt est dans le domaine public depuis plus de trois ans. Elle a pour matériau premier les enregistrements réalisés par le majordome de la milliardaire, acceptés depuis comme preuves par la Cour de cassation. Les nombreux délits qu’ils ont permis de dévoiler leur donnent cette légitimité judiciaire, malgré l’infraction contre la vie privée dont ils sont le résultat. Leur auteur, Pascal Bonnefoy, n’en a tiré aucun profit et n’a cessé de proclamer – encore dans Vanity Fair de juillet – ses intentions désintéressées : « J’ai voulu savoir ce qui se tramait. Pour protéger Madame de ceux qui la manipulaient – et du même coup, me protéger moi-même. »
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