Culture et idées

Un cinéaste s'attaque à la commission d'avance sur recettes du CNC

S'estimant victime d'«ostracisme», après s'être vu refuser à plusieurs reprises une aide du centre national du cinéma, le réalisateur Iradj Azimi a déposé plainte contre le CNC et obtenu la nomination d'un juge d'instruction. Une première dans l'histoire de l'institution. Explications de son fonctionnement.

Louise Fessard

Un réalisateur éconduit à plusieurs reprises par la commission de l'avance sur recettes du centre national du cinéma (CNC), cette exception française permettant de financer le cinéma d'auteur, qui dépose plainte contre le CNC pour «faux et usage de faux», puis se constitue partie civile et obtient la nomination d'un juge d'instruction, c'est une première dans l'histoire du CNC. Faisant suite à la plainte, le 17 février 2010, avec constitution de partie civile du réalisateur français, d'origine iranienne, Iradj Azimi, cinéaste d'Utopia et du Radeau de la Méduse, le tribunal de grande instance de Paris a nommé début juin un juge d'instruction, Gérard Caddéo, pour enquêter sur la procédure d'attribution de l'avance sur recettes.

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