« Grande Couronne », tonifiant premier roman sur l’adolescence
Le premier roman de Salomé Kiner raconte l’histoire d’une jeune fille vivant à la fin du siècle dernier à « onze stations et 39 minutes » des Champs-Élysées. Une jeune fille à la fois innocente et sans complexe qui apprend. Irrévérencieux, direct, « cash », dirait-on aujourd’hui.
Norbert Czarny (En attendant Nadeau)
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VoiciVoici un roman d’apprentissage, au sens où la narratrice de quatorze ans doit se débrouiller avec ce qui l’entoure : les copines ou modèles (on hésite entre ces deux mots), les hommes, son corps de jeune fille (et peut-être le lien amoureux), la famille dont les liens se défont, le collège, où elle joue plutôt le jeu, et la ville. Mais laquelle ? Cette Grande Couronne est bien différente de la « cité » de banlieue, mais aussi éloignée de Paris que peut l’être Gennevilliers ou Ris-Orangis. La capitale est un horizon, « onze stations en trente-neuf minutes » pour arriver au Forum des Halles ou au Cirque Bouglione.