Que nous apprennent les émeutes urbaines à l'étranger?

Que peuvent nous dire les événements de Ferguson l’an dernier, de Londres en 2013, de Los Angeles en 1992, sur ce qui s’est produit dans les banlieues françaises en 2005 ? Pas grand-chose, si l’on est en quête d’une comparaison terme à terme. Beaucoup, si on considère certains points, comme le rôle de la police ou la réponse de l'État et de la justice.

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Riots ou unrest ? Émeutes ou révoltes ? Les chercheurs français et anglo-saxons partagent une difficulté à désigner les événements qui se sont produits, ces dernières années, dans des quartiers populaires, et « impopulaires », de plusieurs grandes villes de part et d’autre de l’Atlantique ou de la Manche. « Si on considère qu’ils sont utiles politiquement, on parlera de rébellion, explique Donna Murch, de la Rutgers University du New Jersey. Si on trouve qu’ils sont destructeurs, on parlera d’émeutes, sous-entendant que ces phénomènes sont spontanés et sans logique. »

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