Ces deux livres-là ont attendu quarante ans avant d’être écrits. Dans l’un, La Disparition de Philip S., Ulrike Edschmid relate le passage de son compagnon à la lutte armée et le Berlin alternatif. Dans l’autre, Entre les deux il n’y a rien, Mathieu Riboulet dit comment il a hérité de cette courte période, action violente et affranchissement des corps, avant les défaites. Extraits des romans en fin d'article.
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Entre les deux il n’y a rien, c’est le titre du livre que publie Mathieu Riboulet. C’est, aussi, un passage de la dernière lettre de Holger Meins, prisonnier de la Rote Armee Fraktion (RAF, Fraction armée rouge), mort en grève de la faim dans une prison allemande le 9 novembre 1974. « Ou bien homme, ou bien porc / Ou bien survivre à n’importe quel / prix ou bien la lutte à mort / entre les deux il n’y a rien. » Entre les deux livres dont il va être question, il y a beaucoup. Et pas seulement parce que Holger Meins, ami de l’une et référence de l’autre, apparaît dans les deux textes. Il ne s’agit pas ici d’une rencontre thématique, mais de bien plus : un écho, un dialogue.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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