«Il venait d’un endroit qui était tout autant défini par ses coordonnées géographiques, par le revenu moyen de ses habitants, son taux de chômage, que par son absence de récit… », écrit Jakuta Alikavazovic dans son roman L'Avancée de la nuit. Ce livre publié en 2017 peut se lire comme un roman de l’impasse narrative, entre un monde qui finit et un autre qui commence. La couverture du livre, une chambre sans vue mais avec un lit défait, un drap sur son occupant, dos tourné, et un oiseau en attente préfigure les semaines de confinement que nous venons de vivre.
Vous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Pas encore abonné(e) ? Rejoignez-nous
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Mediapart.
Abonnez-vous