A Sarajevo, le centenaire de 14-18 ravive les plaies d'une histoire disputée
Jusqu'au 3 juillet, une avalanche de manifestations commémore dans la capitale de Bosnie-Herzégovine le centenaire de la Première Guerre mondiale. Les historiens serbes sont absents, tout comme les officiels de Belgrade, et les critiques se multiplient en Bosnie. En cause: de profonds désaccords historiques et la situation actuelle de la région, angle mort de l'Europe.
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Sarajevo, de nos envoyés spéciaux. Toute cette semaine et jusqu'au 3 juillet, Sarajevo est « au cœur de l’Europe », selon le nom de l’ambitieux programme de commémoration du centenaire de la Première Guerre mondiale largement financé par l’Union européenne (lire la boîte noire de cet article). Dans cette liste assez peu cohérente, on trouve des colloques scientifiques, des expositions, un concert de la Philharmonie de Vienne, et même une surprenante course à vélo financée par l’ambassade de France (la compagne de l'ambassadeur est une ancienne championne du monde de cyclisme)… Sans oublier l'inévitable Bernard-Henri Lévy qui a réussi à faire inscrire au programme officiel sa pièce Hôtel Europe, dont la première sera donnée le 27 juin au Théâtre national de Sarajevo.
De nombreux témoignages et des documents obtenus par Mediapart montrent ce qui est proposé par ce prestigieux établissement catholique. Une quinzaine d'anciens élèves racontent les « humiliations » et les « souffrances » vécues.
La mort d’un bébé survenue la semaine dernière à Lyon a provoqué la stupéfaction. Mais depuis de longs mois, les conditions d’accueil en crèche se dégradent. Et des professionnels, des experts ou représentants du secteur tirent la sonnette d’alarme. Témoignages.
L’ancien président de l’UEFA a reçu de luxueux cadeaux offerts par l’oligarque ukrainien Grigori Surkis, aujourd’hui mêlé à une affaire de « détournement de fonds » présumé en lien avec les fédérations ukrainienne et européenne de football.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
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