Arts

Nabil Ayouch filme « haut et fort » la jeunesse marocaine

Avec « Haut et fort », le cinéaste franco-marocain signe son film le plus autobiographique. Il raconte l’émancipation par le rap et le hip hop dans le centre culturel qu’il a créé dans un bidonville de Casablanca, inspiré de la MJC de son enfance en banlieue parisienne.

Rachida El Azzouzi

Sidi Moumen est un quartier marqué au fer rouge. Ce bidonville de Casablanca est non seulement l’un des plus pauvres du Maroc, mais aussi le berceau des kamikazes des attentats qui avaient ensanglanté la capitale économique du pays en 2003 et mis en lumière le fléau du radicalisme religieux (32 morts, une centaine de blessés). Le cinéaste franco-marocain Nabil Ayouch le connaît bien. Il y a tourné il y a dix ans Les Chevaux de Dieu, qui retrace la bascule d’une jeunesse déshéritée dans le terrorisme fanatique, un film tiré du roman de son ami le peintre et écrivain marocain Mahi Binebine, Les Étoiles de Sidi Moumen

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