« Où le sang nous appelle » : Super souris, vous voilà ?
En un roman à quatre mains, Chloé Delaume et Daniel Schneidermann parlent d’amour, de mort, de survie, de famille décomposée-recomposée, du risque et de l’écriture. Des bords de Loire et du Liban. Ils parlent aussi de vengeance d’État. De Georges Ibrahim Abdallah, 30 ans de prison, le tonton de Chloé.
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Samedi 26 octobre, à Lannemezan, où l’on envoie si souvent les « fins » de très longues peines, surtout lorsque ladite fin est indéterminée, 350 manifestants venus de toute la France réclamaient la libération de Georges Ibrahim Abdallah, militant marxiste chrétien libanais emprisonné depuis trente ans (vidéo de France 3 ici), dont l’arrêté d’expulsion vers le Liban a si bien traîné sur le bureau de Manuel Valls – d'ordinaire plus empressé en la matière – que la libération conditionnelle du détenu en est devenue caduque. À l'appel, entre autres, de la Ligue des droits de l'homme. Trois cent cinquante ce n’est pas beaucoup ? Pour un détenu, et dans les Hautes-Pyrénées, si.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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