Le nouvel ouvrage de Nathalie Quintane, au titre doucement ironique – Les enfants vont bien –, est une suite de phrases qui fusent. Ce texte poétique s’élabore à partir de paroles recueillies dans les discours médiatiques, politiques et militants sur la situation des exilés et des réfugiés en France. Bouleversant.
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« Du cœur, bien sûr, mais du cœur intelligent. » « Il ne peut pas y avoir d'humanité s'il n'y a pas de fermeté. » « Je ne vous fais pas un dessin. » « Je propose que tout étranger entré irrégulièrement en France n'ait plus jamais la possibilité d'être régularisé. » « Nous vous supplions beaucoup de bien vouloir réexaminer. » « Il ne va pas y avoir d'émeutes. Il y aura un renforcement de la surveillance du territoire et un gardiennage la nuit et les week-ends. » « In a tunnel there is nowhere to escape »…
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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