Avec Ivan Jablonka, les ambiguïtés d’une morale «féministe» au masculin
Le féminisme peut-il servir à énoncer une morale ? L’essai d’Ivan Jablonka entend subvertir les masculinités de domination au nom de la « justice de genre », mais son discours n’évite pas certains effets d’autorité qui desservent son ambition.
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« Je suis un homme contre le pouvoir masculin. Je suis une féministe », écrit Ivan Jablonka en conclusion de son dernier essai. L’ouvrage, qui se présente aussi comme un manifeste féministe, annonce un programme, si ce n’est une lecture de l’Histoire, relativement optimiste : le progrès social et politique conduirait d’un système de domination, le patriarcat, vers de « nouvelles masculinités » ouvertes et plurielles, incarnées par des « hommes justes ». Ivan Jablonka propose rien de moins que de définir une « morale du masculin ».
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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