Mediapart donne la parole à des retraité·es dont la pension ne dépasse pas – et de très loin parfois – la barre des 1200 euros par mois, devenue le symbole des promesses mensongères du gouvernement.
Marguerite est officiellement à la retraite depuis vingt ans mais travaille encore comme aide à domicile, pour vivre dignement. Premier épisode de notre série sur ces retraités dont la pension n’atteint pas 1 200 euros et qui tirent le diable par la queue.
Hassan, un « chibani » de 81 ans, vit avec 950 euros par mois dans le nord-est de la capitale. La faute à une carrière hachée et à des périodes de travail non ou mal déclarées.
Ancienne éducatrice spécialisée, Charlotte vit avec 1 048 euros par mois et ne parvient pas à manger à sa faim. Depuis deux ans, elle fréquente l’aide alimentaire.
Avec une pension de 1 100 euros par mois et un petit boulot dans le ramassage scolaire, Michel Limes, ancien éleveur dans le sud-ouest de la Corrèze, s’estime plutôt bien loti par rapport à de nombreux paysans retraités. Il dénonce cependant les incohérences du système de retraite du monde agricole.
Elle survit comme elle peut grâce à l’entraide et à l’acharnement de son assistante sociale, qui lui a permis d’obtenir l’allocation de solidarité aux personnes âgées. Mais elle refuse de voir les femmes et les hommes immigrés « trimer jusqu’au cimetière », estimant qu’ils sont les « grands oubliés » de la réforme des retraites.
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