Mariama, ancienne sans-papiers, se retrouve avec une retraite de 83 euros par mois
Elle survit comme elle peut grâce à l’entraide et à l’acharnement de son assistante sociale, qui lui a permis d’obtenir l’allocation de solidarité aux personnes âgées. Mais elle refuse de voir les femmes et les hommes immigrés « trimer jusqu’au cimetière », estimant qu’ils sont les « grands oubliés » de la réforme des retraites.
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ElleElle avance d’un pas lent mais sûr et s’échine à répéter que « ça va ». Mariama, 66ans, trimballe une vie de labeur derrière elle : elle a fait tous les métiers ou presque, de couturière à femme de ménage, en passant par nounou, masseuse ou encore animatrice en Ehpad. Mais le poste qui l’a brisée est celui d’aide à domicile, un métier qui lui correspondait et qu’elle aimait pourtant.