Le « vendredi noir », et ses promotions commerciales alléchantes, est un jour faste pour Amazon, qui a imposé la tradition en France. Tout comme il a imposé des pratiques sociales très critiquées dans ses entrepôts hexagonaux, visant tout ses salariés, et particulièrement les syndicalistes.
Pour le sociologue David Gaborieau, Amazon est « l’arbre qui cache la forêt » de la logistique, un secteur qui accueille désormais un quart des ouvriers français, et où les conditions de travail sont particulièrement difficiles.
Si la préparation des fêtes de fin d’année y fait grimper en flèche le nombre d’intérimaires, le recours au travail temporaire est une réalité incontournable chez le géant de l’e-commerce. Les agences d’intérim ont même leurs propres locaux « on site » dans les huit entrepôts français.
Le géant américain du commerce en ligne n’hésite pas à licencier des syndicalistes, et la CGT multiplie les procédures judiciaires. En cinq mois, l’entreprise a été condamnée trois fois pour avoir écarté trop facilement des militants ou des responsables syndicaux.
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Derrière le luxe affiché par le groupe aux 45 milliards de chiffre d’affaires, les travailleurs relatent un management souvent brutal, des pratiques parfois à la limite de la légalité, et une pression continue. Des conditions de travail des vendeuses de la nouvelle Samaritaine à l’utilisation abusiv
Mediapart donne la parole à des retraité·es dont la pension ne dépasse pas – et de très loin parfois – la barre des 1 200 euros par mois, devenue le symbole des promesses mensongères du gouvernement.
Elles et ils sont âgé·es de 58 à 67 ans et travaillent toujours en tant qu’ouvrier, assistante sociale, conseillère Pôle Emploi, chauffeur de bus ou agente de l’administration. Elles et ils sont épuisé·es. Tou·tes sont opposés à la réforme des retraites et témoignent, par leur quotidien, de l’imposs